Le dixième cerne

Misérable mât, tu as percé tout mon ciel et mon âme suspend en patte d’oie à la grade d’aurore incommensurable, tout en signalant un soleil blotti dans des colonies de tours médiévales qui, dans les moments de silence, m’accroche le papillon de la mort du sixième ordre, je ne vais pas demander la noblesse d’un astre inconnu au lieu monacal, percé par les ombrages tourbillonnés de la profondeur froide, d’où l’on tisse des nuit essentielles de la noyade de l’asthme de rivière à sec, en passant au dessus du ciel et sans que le diluvium libérateur crêve de la fatigue de l’esclavage souillé, un silence détaché du déisme intérieur et extérieur de l’homme dont l’apoplexie est coupée en fragments cliniques, tout ce qui j’ai voulu rêver ont été des gelures imaginaires pour trembler dépourvu du soleil et cherché par la tempête de neige en spirale de l’extermination, rester debout comme à la veillée de l’animation, pourvu que la plainte de la resserre des choses intactes dont tous les lucioles ont peur, ne frappe pas, oh, j’ai bu sans arrêt de l’huile fiévreux dans la possession d’un nid de sommeil éternel et je l’ai glissé entre des mains sales et je n’ai plus besoin de sang, les pains pétris dans des larmes de siegle, des lors, ont été sauveurs, mord, monarque, au-delà de ce que je t’offre il n’y a pas de mort, ou la douleur diminue, mais la vie te réveille adversement vers l’envie des paroles qui ne s’entendent plus, éternité, infinité, immensité, dans ce monde tous s’entremettront et tu ne vas plus devenir un simple châtelain plus proche des gens que de toi, pas du tout, je n’ai plus de quoi supporter, quand par les yeux gémaux, à peine portés, voient seulement de la détérioration, comme j’aimerais bien que tu sois arrivé muet dans mon être et de là ne me tourmenter plus, j’ai tant de choses à me raconter, peut-être commencerai-je avec la mort et finirai-je au-delà d’elle, le mutisme est vraiment sous la limite humaine, domage pour notre pouvre voix laissé au muet de traîner dans un tremblement de la bouche, sans remède et courbure, inutilement, elle ne peut qu’épeler des histoires isolées des glapissements dissonantes, voix d’enfant sauvage, dis-moi, père, pouquoi est-ce que je parle maintenant, quand toute la vie je n’ai pas pu t’appeler papa, dis-moi, maman, pourquoi est-ce que je parle maintenant, quand toute la vie je n’ai pas pu te dire au revoir, maman, me voilà de nouveau abandonné dans le marécage où le ciel chante et je ne peux te dire qu’un au revoir de guigne, sans mère et sans être, dans ma vieille maison je vais m’endormir dans un guêpier comme un bourgeon blanc de griotte, né dans la saison défavorable à la maladie du rhumatisme, car les frissons fourmillent depuis longtemps et il n’y a plus pour quoi réussir, c’est le rêve, monarque, celui de laisser tomber l’horologion, tu as assez souffert ou tout t’est charmé, chaque mort m’attend, j’ai un rêve, le même pour toi.

foto (c) thechronicle.ro

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