Cerne d’hiver (III)

À travers les arcades des cieux étoilés, j’ai quitté le royaume de lierre de peur céleste, pour qu’il ne me reste pas de place de sommeil et pas de temps d’accomplissement, ce que je suis me dépasse et la vérité immonde est démontrée, nous perdons le sens de l’homme qui dévore des prières, et quel sera le sens de la prière, à qui l’on adresse que celui d’insistance d’exister et l’importance d’un salut, dis-le aux hannetons, aux lucioles, dis à tous ceux qui arrêttent la marche des horologes lointaines et tu ne vas pas avoir quelque mal du pardon, je n’y vas prendre qu’une poignée des dernières larmes et une chanson diurne pour les deux heures qui sont restées pour renaître dans un autre monde, ah, c’est si bien de croire dans les étoiles et que le ciel s’intéresse à la mort qui te guide, il ne va pas t’abattre de sa direction, mais, peu à peu, il va prendre au monde la lumière pour chaque rêve mort, un rayon de soleil et une étoile dans le ciel, jusqu’à la disparition de tout étincelle, et nous n’allons qu’à attendre l’apparition d’une autre nuit ou d’un autre jour où la mort nous veille en même temps que la vie, sept saules m’apparurent avec un odeur de siècles passés et, à côté, il y avaient des étangs où s’élancent les aveux qui te couvrent d’insomnie sans bornes, mais je ne vais pas m’y arrêter car la route où je marche est plus bordé que l’éternité et plus longue que le néant, il est destiné d’entendre des faits qui apportent l’oubli du temps passé, un espoir de perdre les forces d’inutilité et un branche d’olivier plus géant en ce qui concerne la vie, c’est notre appartenance à un monde qui nous accueille vivement, et quand même j’ai choisi de prêcher la mort dans chaque pensée qui poursuivait se libérer, comment faire pour y réussir, quand j’ai une seule mort et les vies que je vois n’ont pas la conscience de la mort, c’est à peine maintenant que mon début est arrivé au bout étrange de l’histoire d’un monarque – rejet élevé pour périr quand il va atteindre une vie d’homme, ainsi qu’un parlant des horologions me récitait une fois – mon début, il m’avait laissé seulement de sourdes recherches de l’inconnu et du naturel, mon rencontre avec un rêve anacronique sur la terre s’est pétrifié lorsque un temps inconnu a tourné les yeux du visage au dos, et à la pensée que j’avançais s’ajoutait le fait que je rentrais après des métamorphoses qui avaient perdu du détail, tout ce qui me reste est d’idéaliser après des années des hommes élevés à présent vers la rosée du soleil, tout ce qui existe doit être comparé à l’humain, la rosée rêve des yeux tristes, les feuilles rêvent des paumes entrecroisées par la ligne de la vie, les plantes du pied rêvent des fougères imitatives, les côtes rêvent douze ailes fermées, et toi – le rêve indescriptible.

foto (c) Rareş Petrişor

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