Cerne de janvier (II)

L’insoutenable heure du réveil m’a apporté en image servile l’hennissement d’un monarque épuisé qui raidit toutes ses faiblesses, à force qu’une, au moins, réussisse, en paroles tranchantes des oreilles cessant d’être – confession des prévoyances qui vont me chasser dans l’infini tourmenté par clémence, tu ne vas pas me trouver vivifié en mauvaise-croyance, car je flânerai à travers des tempêtes, d’une allure pareille à la tienne, de monarque malade et mendiant, tu ne vas pas laisser les hommes dormir, jour et nuit te dicter des horologions des tes impuissances, tout en demeurant estropié de lumière et bienveillance, suis-je devenu surveillant de toutes les souffrances qui ont dû exister, qui voudrait m’apporter l’horologe du sommeil, je le rachète avec mille des chimères des imortels, mais ils ne vont pas l’offrir, quand l’aveuglement de soi, la transparence, le doux sommeil et l’enfoncement peuvent encore héberger et prendre soin que les morts ressuscitent, que mes heures tenues en assoupissement soient prises toutes, qu’elles vieillissent sur un autre rythme de strophes égarées par mille et mille chants, sur le plancher où les connaissances gisaient ne s’approchent plus, ni quand les étés périssent, ni quand les hivers finissent, du lit laissé intact par quelque passant de la nuit, regarde, donc, ce qui resta du dérnier jour ignorant, je me vois en temps durable déchaussé de conseil, que ce soit de la réduction du don de l’éternité ou que soient terminées les puissances de se disculper, car ce jour devient de plus en plus analogue à ma crainte, où les bruits des orteils ne sont plus qu’un tintement sans la douleur des os de la main, non pas une heure ou un jour similaire à cet hurlement de mercredi jêuné avec frayeur, le bouillon qui a brûlé ma peau pour que le cri ne soit pas entendu que par ceux qui veulent apporter la raison du coucher du soleil en plus de l’échaudage, maintenant, peut-être, comprends-je dans cette première heure de la glorification des prières d’un monarque, quand toutes les chaînes froides de l’incarceration se promenaient au long des tempes comme un traitement pour des brûlures innocentes, l’espace et l’atmosphère où l’on se trouve, ne peuvent pas te laisser dans le repos du sacrifice pour des vergers de rêves suspendus, seulement alors que tu as décidé de t’abandonner au gré des cruautés qui ne se laissent pas voir qu’à l’homme avec sa cause, c’est alors que tu as la chance des autres mondes, aux cimes des blessures définitives, réellement je suis fatigué d’assomer de douleur, je ne merite plus mon déliement, car, quoi ce soit, je vais me redresser pour voir s’il est nuit ou jour, et je vais m’agenouiller, car vous savez ce qui va se produire…

foto (c) thechronicle.ro

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